La chaleur, aujourd’hui, se faisait sentir. En plein mois d’hiver, le soleil rayonnait comme en été. Les oiseaux chantaient l’arrivée du printemps, mais hélas ils allaient être déçu de découvrir que cela ne tiendrait qu’à une journée, demain il ferait froid et le monde s’endormira.
Aujourd’hui tout se réveillait, sauf peut être ceux qui ne semblait pas en avoir l’envie. De son côté, Feuling n’était pas de très bonne humeur. Elle avait passé une nuit assez insupportable, dont les raisons s’expliquaient peut-être par un jour très spécial.
Enfaîte non, elle se sentait mal à cause de beaucoup de choses, un peu trop d’ailleurs, elle avait mal. Où ? Au cœur à l’âme...
Elle se réveilla donc, les chevaux en bataille, la bouche sèche, les membres encore endoloris par les mouvements et rebondissements de son cauchemar. Elle se dirigea vers la salle de bains, où elle observa son reflet dans le miroir. Qui était-elle donc devenue ? Elle sombrait dans le noir et devenait quelqu’un...Enfaîte elle devenait un rien, une chose... Ne voulant pas voir la vérité en face, elle se retourna les sourcils fronçaient et partit s’allonger un peu sur son lit. Après un moment, elle se releva et se déshabilla pour pouvoir prendre une douche. Elle frissonna en voyant sa maigreur. Elle n’était pas anorexique mais elle souffrait, pas physiquement, mais mentalement. Elle ne se rappelait m^me plus du dernier baiser ou encore du dernier câlin que quelqu’un avait fait pour elle. Son chien peut-être, mais où se situe l’amour...
Elle se glissa lentement sous l’eau et se lava. Peut-être une heure devait s’être écouler, quand la jeune fille sortit de la douche. Ses cheveux avaient bouclés et ils retombaient maintenant sur ses épaules nues. Elle s’enveloppa dans une longue serviette et se dirigea vers un sac vide. Elle le fixa un instant et finalement l’attrapa de sa main droite. Elle le jeta sur son lit et alla chercher un maillot de bain et une serviette de plage. Elle trouva cela rapidement, mais si sa chambre, maintenant, ressemblé au passage d’un cyclone. D’ailleurs, Feuling contempla le carnage et se dit qu’elle rangerait tout en rentrant. Elle prépara donc ses affaires pour la piscine et se dépêcha de s’habiller [La nudiste ! XD]. Elle sortit donc en trombe de sa chambre et prenant le « soin » de faire claquer la porte. Elle descendit les escaliers à toute vitesse, en manquant à certain moment de chuter au sol. Mais par miracle, elle retrouvait l’équilibre et elle continuait sa course folle dans les couloires et escaliers. Elle ne tarda, donc, pas à se trouver dehors. Elle se sentit, un instant, revivre. Toutes ses odeurs d’été, de printemps, d’hiver et d’automne lui sautèrent au nez. Elle ferma ses yeux et respira au maximum l’air pour profiter de ce moment, qui n’était là que pour elle...
Elle sourit et courut en direction de la piscine. En chemin Feuling s’arrêta pour attendre on ne sait quoi. Elle attendait qu’une personne viendrait. Un humain, pas son chien, un ami, un être, un amour, une espérance, une blessure, une chose, rien... Ses pensées positives d’un seul coup s’effacèrent. Elle tendit sa main, devant, comme pour attraper, quelque chose, un petit espoir. Elle se retourna et s’écroula au sol, le corps meurtrit de douleur. Elle s’allongea et contempla le ciel, son sac à ses côtés. Elle n’irait pas la piscine, enfin elle le croyait...
Le soleil se couchait, quand Feuling se releva enfin. Elle avait pleuré et s’était ronger intérieurement l’esprit pour tout oublier, pour que tout s’efface enfin... Elle reprit son sac et se dirigea vers la piscine. La nuit ne rencontra pas le jour pendant ce chemin, au plus grand malheur de la jeune fille, qui espérait, sans vraiment y croire, que un jour La Nuit dirait à son amour pour Le Jour... Elle m^me, espérait pouvoir prononçait ces mots, à qui le mériterait. Il devait être minuit, quand Feuling fut en maillot de bain. Dans le noir, on ne voyait absolument pas les couleurs du maillot, mais on apercevait quelques nuances de couleurs. Un peu de gris, du blanc et surtout du noir. Feuling se dirigea vers le bord et se pencha vers l’avant. Elle perdit, volontairement, l’équilibre et elle se sentit s’enfoncer dans l’eau. Elle ferma ses yeux un seconde ou une minute et remonta enfin à la surface, en respirant de tout son être l’air. Elle nagea pendant un moment, en laissant quelque fois son corps s’enfonçait dans le fond de la piscine. Elle ne remarqua pas donc que quelqu’un arrivait...
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Sujet: Nuit des coeurs