Fin de la démence (?)

Nombre de messages : 341 Date d'inscription : 27/06/2005

Il faisait jour. La fenêtre de la petite chambre d'infirmerie était grande ouverte et un vent frais parcourait donc la pièce. Un jeune homme (Zacharias), était étendu sur son lit d'infirmerie. Il avait été assomé quelques heures plus tôt par une armoire de fer que Natasha avait projeté sur lui. Le jeune homme avait ensuite été transporté à l'infirmerie ou il avait passé le reste de la nuit. Voyant que la jeune femme était plutôt sous le choc, les infirmiers n'ont pas osé la chicaner sur le fait qu'elle soit allée dans la piscine en pleine nuit. En fait, ils se sont abstenus de toute question trop personnelles. Peut-être que, plus tard, ils feraient passer un interrogatoire à Natasha et Zacharias...M'enfin...

Il devait être environ 10h du matin. Natasha était restée éveillée et pouvait donc voir le grande aiguille s'arrêter sur le 10 et la petite sur le 12. Lorsque quelque chose la préoccupait, comme beaucoup de choses récemment (le décès de sa mère surtout), elle n'arrivait pas à dormir. Longtemps, ces dernières semaines, elle n'était pas parvenue à trouver le sommeil. C'était devenu presque une habitude pour elle de sauter quelques nuits durant la semaine. Surtout que, après ce qui venait de se passer à la piscine, elle était trop contrariée pour fermer l'oeil. Natasha restait accôtée, contre le bord de la fenêtre. Elle semblait admirer le paysage mais elle réfléchissait, se foutant un peu du splendide parc ou de la splendide fontaine.

Natasha était décidée : Elle resterait là jusqu'à ce que Zacharias se réveille. Elle avait la fâcheuse manie de toujours vouloir élucider tous les mystères... celui de Zac' s'avérait particulièrement intéressant...mais aussi triste, terrorisant. Son attitude cette nuit avait laissé Natasha sous le choc. Elle ne le verrait plus jamais de la même façon. Et cette nuit, même si elle savait qu'il était endormit et que ses bras étaient attachés au lit, elle se sentait plus en sécurité loin de lui (près de la fenêtre par exemple).

Quand il se réveillerait, elle prendrait ses distances.