Coeur déchiré

La porte de l'appartement de Natasha s'ouvrit à la volée. L'étudiante posa un pied dans son appartement, lentement pour ne pas tomber. Elle avait l'impression d'être plus lourde qu'avant et qu'elle menaçait de s'écrouler à tout moment. Ses jambes tremblaient et ses longs cheveux se balançaient devant son visage rougi. Elle retenait ses larmes, par fierté. Pleurer pour un garçon aussi lâche et pitoyable que Daisuké...non...ça ne se faisait pas... Elle devait se réjouir de son départ, qu'il ne soit plus ensemble.

Natasha plaça quelques mèches tombantes derrière ses oreilles et leva la tête vers l'appartement silencieux. Elle fit un autre pas et renifla, empêchant toujours les larmes de couler. La jeune femme déposa sa main sur la poignée et ferma la porte sans un bruit. Elle barra celle-ci tout aussi discrètement et entendit un froissement de papier. La Solaria tourna légèrement la tête de gauche à droite pour voir d'ou provenait le bruit. Sa colocataire n'était pas là, c'était évident. Mais d'ou provenait ce bruit?
Natasha baissa la tête et s'apperçut qu'elle avait posé le pied sur une lettre à l'enveloppe beige. L'étudiante retira son pied et aperçut, écrit sur l'enveloppe avec de l'encre verte son nom. Elle se pencha doucement pour prendre la lettre dans sa main. Natasha relit l'adresse : Oui, quelqu'un lui avait envoyé un message, ce qui était plutôt rare. La Solaria ouvrit l'enveloppe et retira le papier qui s'y trouvait. De la même encre verte y était écrit :

Chère Mademoiselle Natasha Élise Krystal,

Nous avons le regret de vous annoncer que mercredi, 13 décembre, votre mère, Julia Élene Krystal, a perdu la vie à l'Hôpital St-Justin. Suite à un grave accident de voitures, elle fut transportée en urgence à l'hôpital ou elle y laissa son dernier souffle quatre heures plus tard, soit à 6h25.
Nous avons tenté de vous rejoindre plus tôt mais il nous a été malheureusement impossible d'avoir un quelconque contact direct avec vous.

Elle vous laisse toute sa fortune ainsi que d'autres objets dont vous pouvez prendre connaissance en appelant au numéro se trouvant sur la carte ci-joint. Vous pouvez également nous contacter pour avoir une quelconque information à son propos.

Quant à votre petite soeur, Anne Denise Krystal, elle sera placée sous un foyer d'accueil ou votre tante viendra la chercher la fin de semaine qui approche.

Encore une fois, nous sommes terriblement navrés de cet incident.

Toutes nos condoléances.

Natasha lit la lettre. Puis la relit. Et la relit encore. Ce n'était pas possible... pas sa mère... Mais tout semblait si vrai. La jeune femme était souvent sortie ces derniers jours, raison pour laquelle ils n'avaient pas pu la rejoindre. Elle jeta un coup d'oeil à la carte. Le numéro de téléphone y était, mais elle ne comptait pas le contacter. Pas maintenant. Et elle ne le ferait sans doute jamais.

La lettre tomba de ses mains et rejoignit l'enveloppe sur le sol.
Natasha ne s'était pas rendu compte que, depuis un moment déjà, son visage était innondé de larmes.
Son regard se perdit dans la pièce.
Ses jambes ne pouvaient plus la supporter.
Elle tomba à genoux.
Elle tremblait.
Elle maudissait son existence.

Les sanglots ne se firent pas attendre. Natasha pleura de toutes ses forces. Sa mère, celle qui l'avait élevé tout ce temps! Et son père, qui les avait abandonné et qui ne représentait plus rien pour Natasha, avait également disparu de sa vie. Tout ce temps passé avec sa mère, à rire, à pleurer, à s'amuser ou à se chicaner avec elle. Ce n'était que du passé. Et sa mère ne ferait plus jamais parti de son avenir. Natasha était seule. Elle donna un coup de poing au sol, puis un deuxième. Qu'avait-elle fait de mal? Elle n'était pas religieuse mais, y avait-il vraiment un Dieu qui existait? Si oui, il la détestait. Il la haïssait pour lui faire subir de moments si horribles.

Natasha se tient la tête de ses deux mains. Elle voulait que sa mère revienne, se réveiller de cet affreux cauchemar. D'habitude, cela n'arrivait qu'aux autres! Mais pourquoi, alors, était-ce elle qui se trouvait seule dans son appartement, à pleurer le décès de sa mère?

"...Maman... S'il-te-plaît... Maman... Arrête... S'il-te-p laît...

Sa voix s'éttouffa dans ses sanglots. Elle cogna sa tête contre le sol en tentant désespérément d'effacer tous les souvenirs de cet être si cher de sa mémoire. Elle l'aimait, plus que tout! Elle s'était fait trahir par Daisuké. Tant pis. Mais pourquoi sa mère devait partir, maintenant? Au même moment? Natasha avait besoin d'elle! Pas de toute sa fortune qu'elle lui avait laissé, dans son testament. Elle voulait qu'elle la prenne dans ses bras, qu'elle lui sourisse, qu'elle soit près d'elle. Que la mort aille s'emparer de quelqu'un d'autre, n'importe qui, mais pas sa mère! Elle n'avait rien fait de mal, ni Natasha, ni sa mère! Elles n'avaient pas tué ou agresser quelqu'un. Elles n'avaient pas volé, piller, commis un énorme crime.

Natasha prit la lettre et la déchira en plusieurs morceaux, de même pour l'envelopper. Puis elle se leva, tremblant toujours. Elle avait tant pleuré qu'aucune larme ne sortait plus, seulement des sanglots ou des petits cris de sa bouche. De sa main gauche, Natasha s'empara d'un cadre dans lequel se trouvait la photo de sa mère. Elle n'y jeta pas un coup d'oeil et le lança sur le sol. Mais la photo était toujours intacte et, dans sa crise de détresse, l'étudiante enleva ses souliers et ses bas et écrasa la photo recouverte de morceaux de verres.
Elle ne sentait pas la douleur physique, seulement celle qui était psychologique. Natasha se dirigea vers sa chambre, laissant derrière elle des traces de son pied ensanglanté, ou elle prit tout ce qui pouvait lui rappeler sa mère ; les photos, son numéro de téléphone dans son carnet d'addresse, ses lettres, les cadeaux qu'elle lui avait offerte... Et elle les jeta par la fenêtre.

Elle les regarda s'envoler, en pensant à sa malchance et en insultant de toutes les façons Dieu, s'il pouvait exister, de la rendre si désespérée.

Daisuké... et maintenant ça... Ce n'était pas pour Daisuké qu'elle pleurait. Ou, en tout cas, elle pensait qu'il n'y avait aucune raison que ce soit pour lui. Elle était plus en colère qu'autre chose. Il s'était moqué d'elle et Natasha croyait qu'il n'avait pas sa place à Solaria pour agir ainsi. Natasha se tourna doucement vers son lit, dans lequel Daisuké lui avait volé sa virginité. Elle était tombé dans le panneau. Natasha se surprit même à penser que c'était Daisuké qui aurait dû mourir, plutôt que sa mère... Mais elle se trouva bien horrible de penser ainsi.
Elle ne voulait pas sa mort, quoiqu'un peu, mais simplement qu'il soit chassé de son esprit et qu'il ait d'immenses remords. Ce lit, ses couvertures.... faisait rappeler à la jeune femme cet être qu'elle jugeait de misérable, car ils y avaient passé une nuit que l'étudiante regrettait d'avoir autrefois apprécié. Elle regarda la meuble avec haine et colère.

Puis, sans plus attendre, elle retira les draps d'un coup sec et les jeta aussi par la fenêtre. Quant aux oreillers, elle les prit et les lança sauvagement sur la lampe qui tomba sur le sol et se brisa. Elle haïssait, elle DÉTESTAIT Daisuké! Ce salaud! Cet imbécile qui ne réfléchissait jamais avant d'agir! La mort serait un châtiment bien trop facile! Elle voulait qu'il vive, mais dans la souffrance. Elle le haïssait. Jamais elle n'avait autant haït quelqu'un. C'était comme si il était responsable de la mort de sa mère.
Natasha sauta sur le matelas en le tâchant légèrement du sang coulant de la plante de son pied. Elle le piétina férocement en tentant de le percer ou l'abîme. Il lui rappelait de mauvais souvenirs, ce matelas. Elle secoua sa tête et sauta vivement sur le meuble. La Solaria donna alors un coup de pied au mur puis trébucha accidentellement et tomba la tête première au sol.

Elle s'était emportée et était tombée évanouie.


(C'est un peu bête mais bon )


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Une petite fille aux cheveux très blonds se promenait gaiement dans un champs de fleurs. C'était la première fois qu'elle en voyait un si immense et qu'elle pouvait s'y ballader à sa joie. Elle avait un grand sourire sur son visage. Sa mère la surveillait de très près, un peu inquiète de la perdre de vue dans ce champs de fleurs. Elle lui prit la main et la suivit.
L'enfant, âgé d'environ 6 ans, portait sa robe jaune qui lui arrivait à la cheville. Elle portait un chapeau de pailles qui faisait un peu vieillot. Ses cheveux d'un blond semblable à la couleur blanche étaient les mêmes que celui de sa mère.

"Maman! Maman! Regarde toutes les fleurs! J'en ai jamais vu autant!"

La petite fille se faisait une joie d'observer ce paysage. Elle lâcha la main de sa mère et alla se promener un peu plus loin.

"Hé ho, ne va pas trop loin surtout!" fit sa mère avec un sourire.

"Non non..." répondit en criant sa fille.

L'enfant se pencha pour ramasser des fleurs de toutes les couleurs. De ses mains délicates, elle fit attention à ne pas trop les âbimer pour ainsi faire un beau bouquet. Lorsqu'elle prit une pétunia, une abeille qui s'y trouvait déjà l'apperçut et la piqua pour se défendre de cette grande prédatrice.
La petite fille poussa un cri et fondit en larmes. Sa mère entendit sa détresse et courrut vers elle pour l'aider. Elle vit la piqûre sur sa main et la prit aussitôt dans ses bras afin de l'emmener dans la maison la plus proche pour la soigner. De son autre main, la petite fille tenait toujours son bouquet.

"Tu t'es fait piqué par une abeille? Pauvre chérie.. Comment cela est arrivé..?" demanda sa mère.

"Je te cueillais un bouquet et...et...et elle m'a piqué! Ça fait mal!"

La mère sourit en pensant à la bonne intention de sa fille.

"Ne t'inquiète pas, je suis là maintenant..."



Natasha ouvrit les paupières. Ce rêve, qui semblait plutôt être un cauchemar, s'était terminé. La jeune femme avait un peu mal à la tête, mais elle était surtout tombé endormi de fatigue. Il n'y avait pas de sang qui coulait de sa tête et elle n'avait aucune envie de vomir, donc, rien de grave.
Elle regarda la pièce en désordre en repensant à son rêve.

"Mais maintenant tu n'es plus là pour me consoler..."murmura Natasha en laissant échapper une larme.

Elle serra un bout de matelas dans ses mains en se mordant la lèvre. La jeune femme se sentait si faible.. Elle ne voulait pas recommencer sa crise, ses sanglots.
Natasha se leva tant bien que mal et regarda d'un air indifférent sa chambre. Ça ne servait à rien de pleurer, sa mère n'était plus là. Elle ne reviendrait pas.
Natasha sentit les larmes monter à nouveau mais elle les retint. Elle aimerait tant être insensible à tout et elle tentait de se persuader qu'elle l'était. L'étudiante essuya quelques larmes qui perlaient sur le coin de son oeil. Elle marcha ensuite en zigzaguant vers son armoire de vêtements. La jeune femme semblait chercher un morceau en particulier et elle retirait précipitemment les autres vêtements de son armoire en les jetant par terre. Elle trouva finalement, dans le fond d'une étagère, une robe noire avec des manches en dentelle. Une ceinture grise avec des "studs" (si vous savez c'est kwâ XD ) entourait la taille de la robe. Si elle voulait être insensible, elle devait paraître insensible.

Finie la petite fille sage et gentille

[Je peux? Au fait, j'pense que ton message, c'est le plus long de tous >.< j'en ai mis un p'tit temps à tout lire ^^']

Pitit Shindo se promenait dans les alentours des appart' des Solarias. Il s'apprétait à rentrer dans son sien vu que ses cours étaient terminés et qu'il devait se changer...Ben voui, précédemment (ça s'écrit comme ça? xD), au réfectoir, eu lieu une bataille de nourriture et super joueur, Shuichi ne put s'empêcher de se joindre à la partie...Résultats : Vêtements crades!

Bref, nous disions que pitit Shindo était dans les alentours (XD). A un moment, il crut voir la porte de son appartement et décida de l'ouvrir. Manifestement, il n'était pas dans le sien. Mais en tout cas, qu'est ce que c'était pas rangé du tout!
Les yeux grands ouverts, plus gros que des patates de terre (xD pommes de terres, en clair). Il zieuta tous les environs et curieux comme pas possible, sans gène, il entra carrément dans la pièce. On aurait dit qu'un ouragan était passé.
"Mooonnn dieu...J'veux même pas savoir qui vit dans c'tte porch..."

Soudain, Shuichi se tut quand il vit une jeune femme vêtue en noir, placée devant elle. Il la regarda de haut en bas. Elle avait les yeux rouges, comme si elle venait de pleurer, et quelques cernes.

*MORTE VIVANTE POWAAA XD*

Pensa le jeune petite Shindo en la contemplant. Puis, il comprit qu'il devait expliquer sa présence, alors il parla.

"Bonjour! Ahem euhhh...^^' je passais juste parce que...J'me suis trompé d'endroit, j'ai cru que c'était mon appart' hahaha c'que c'est drôle hum...Bon ben j'vais y'aller hein!!"

Bafouilla-t-il, s'apprétant à partir. Seulement, quelque chose le retint quand il remarqua tout pleins d'objets cassés, dont une photo où le cadre était brisé.
Perplexe, il questionna:

"Euhhh...Pourquoi tant de bazzard?"

*>.<!!!*

[Faut pas faire attention au comportement de Shuichi, il est débile mental xD]

(Lol! Bah je prends ça pour un compliment XD Mais je m'attendais à ce que ce mess soit plus long T_T C'est sans doute que je prends trop de temps à écrire mes mess (Daisuké en sait quelque chose!!!!) et donc ils paraissent plus long pour moi, dans ma tête...snif snif XD Et vii t'es la bienvenue !)

Natasha s'était assie sur le bord de son "lit", regardant par la fenêtre le paysage qui s'offrait à elle. C'était d'ailleurs par cette fenêtre qu'elle avait tenté de tout oublier, en y lançant des souvenirs cruels. Elle avait passé un bon moment à regarder la vue sans y prêter toutefois attention.

Elle prit finalement une décision : Celle de ne rien dire à propos de la mort de sa mère. Rien. Rien du tout... Et ainsi, elle cesserait d'y penser. Au fur et à mesure, le visage de cette femme si important dans sa vie s'effacerait et tous les moments passés à ces côtés s'oublieront. Et peut-être que même qu'un beau jour, Natasha se lèverait sans être triste et malheureuse, après avoir tout oublié...
Tout ce qu'elle devait faire, c'était se changer les idées, devenir quelqu'un d'autre pour avoir une autre vie. Une vie sans mort, sans...trahison.

Alors qu'elle entortillait un bout de sa robe dans son doigt, la porte de l'appartement s'ouvrit. Elle avait oublié de la verrouiller? Merde! Maintenant, qui était entré? Si c'était Daisuké qui venait encore s'excuser sans vraiment le penser, ça ne servait déjà à rien. Elle se leva donc pour voir qui était entré et se retrouva nez à nez avec un jeune garçon. Elle ignora sa remarque.

Il semblait plutôt mal à l'aise de voir Natasha. Il bafouillait, tentait de trouver des excuses... Mais elle comprit rapidement que le garçon était entré simplement par curiosité.

"Tu en as pris du temps, dis donc, pour en conclure que ce n'était pas ton appart..."murmura-t-elle froidement.

Et après qu'il eut dit qu'il allait y aller, elle ajouta :

"Oui. C'est ça. Va-t-en!"fit-elle avec un grand sourire sarcastique.

Elle avait sourit. Elle eut l'impression que sa mâchoire s'était déplacée tant cela faisait un moment qu'elle n'avait pas souri. Auparavant, elle souriait à chaque seconde et maintenant, ce geste lui semblait très peu familier.
Le garçon demanda par la suite la raison de ce bazar. Natasha répondit instinctivement :

"Daisuké Kura. Maintenant, bye-bye!"

Elle fit un autre sourire suivit d'un soupir et lui ferma la porte de sa chambre au nez.

[Désolééééé désoléééé pour le temps >.< vraiment désolééééé d'avoir abandonné le topic! ._.]

Les remarques froides de la jeune fille firent rougir le frêle Shindo. Il avait l'habitude qu'on le casse ainsi, et il fallait avouer qu'il se sentait souvent mal à l'aise. C'était vrai aussi qu'il n'avait rien à faire ici, et le fait que la Solaria le sache, il comprenait. Cependant, bien qu'elle ait été froide, Natasha répondit tout de même à la question de Shu-chan. Daisuké Kura...Hum...Daisuké, Daisuké...Connaissait pas, mais il en avait déjà entendu parler par Yuki. Yuki et lui s'était rencontré...C'est tout ce qu'il avait pu savoir. Il ne savait rien d'autre à ce sujet donc par conclusion, il ne savait rien sur ce Daisuké.

Alors qu'il était dans ses pensés, s'imaginant un quelconque Daisuké, la porte lui claqua au nez. Shuichi sursauta puis se mit à chouigner comme un enfant pourri gaté. M'enfin, c'en était un. Son visage de gamin était présent, les larmes jaillissaient de partout et le Solaria ne cessait d'hurler.

"Ouaaainnnnnn!!"

Mais il y avait une raison à cela. Pas qu'il soit vexé que natasha lui ait mis un vent mais...SON DOIGT ETAIT RESTE COINCE!!!
La douleur augmentait de plus en plus ainsi que les hurlements, larmes et compagnie de Shu-chan. Il souffrait énormément, comme il bougeait.

"Idiooooteeee mon doiiiiiggggttt!!"

Se mit-il à dire, collant sa tête contre la porte, tapant dessus comme un malade avec sa main libre.
La meilleure solution aurait été d'ouvrir la porte soit même, vu qu'elle n'était pas fermée à cléf, mais Shindô était du genre "2 de tens', long à la détente"...C'est pour vous dire!

[T'as pas honte!! XD Tu coinces les doigts des gens! Aaaaah 'ssassine de doigts XD (vive les jeux de mots pourris! Et j'en suis fier x.x)]